Mick. vous dresse le panorama des options qui s’offrent à vous lors de votre lors de votre installation !
L’adresse professionnelle d’un collaborateur libéral se trouve dans le cabinet au sein duquel il a conclu son contrat de collaboration. Mais qu’en est-il des avocats s’installant à leur compte ? C’est à cette dernière catégorie que s’adresse notre article.
Durant les premières semaines ou mois d’installation, il peut être difficile de trouver le cabinet réunissant l’ensemble des caractéristiques dont vous pourriez rêver (localisation géographique, superficie etc.) ou encore, de choisir la meilleure option pour votre installation.
Par choix ou dans l’objectif de réduire vos charges en début d’exercice, plusieurs solutions existent.
Afin de vous aider à faire votre choix, le présent article dresse un bref panorama des options qui s’offrent à vous lors de votre installation, avec un focus particulier sur le cas de la domiciliation.
À vos dom’, prêts ?
Avant toute chose, il est essentiel de préciser que, par principe, le lieu où vous exercerez votre activité devra respecter un certain nombre de critères. En effet, l’avocat doit exercer dans des conditions conformes aux usages et dans le respect des principes essentiels de la profession. Parmi ces conditions figure notamment l’obligation de veiller au respect du secret professionnel.
Lors de votre installation, plusieurs options s’offrent à vous.
Aujourd’hui – presque – généralisé, le travail au sein du domicile privé est une option que vous pouvez envisager.
Toutefois, si vous optez pour le travail à domicile, vous devrez vous assurer que la disposition et la taille de votre logement vous permettent de recevoir votre clientèle dans les meilleures conditions tout en respectant les règles de la profession (i.e. le respect de la confidentialité, etc.).
Notez que l’exercice de la profession à domicile peut être soumis à certaines conditions et autorisations (notamment celle de votre bailleur si vous êtes locataire !).
Pour exercer votre activité, vous pouvez notamment choisir parmi les trois options suivantes :
Une autre solution peut s’offrir à vous, celle du coworking ou de l’installation en centre d’affaires.
Il s’agit d’un centre permettant de travailler au sein d’espaces de coworking et de bureaux partagés, avec la possibilité d’opter éventuellement pour un bureau individuel.
Il existe plusieurs centres de coworking dans les différents barreaux en France. Un des premiers centres, le Centre d’affaires des Avocats de Paris (CDAAP – anciennement la « pépinière »), a été ouvert par le Barreau de Paris.
Notez que vous pouvez également être domicilié à titre gratuit au sein du cabinet d’un confrère. Attention, cette solution est limitée dans le temps (i.e. durée de 6 mois non renouvelable).
Pour réduire vos coûts (notamment en début d’activité), vous pouvez également opter pour la domiciliation. Il s’agit d’une solution idéale pour l’avocat qui s’installe, et souhaitant travailler depuis son domicile privé pour traiter ses dossiers tout en ayant la possibilité de recevoir des clients dans un bureau quelques heures par semaine.
Un avocat libéral souhaitant opter pour la domiciliation peut choisir d’être domicilié :
Dans les deux cas, il est primordial que les locaux permettent à l’avocat d’exercer son activité conformément aux règles et aux principes de sa profession.
Comment trouver une domiciliation ?
Plusieurs sites publient des annonces pour des domiciliations tels que Village de la Justice ou encore celui de l’UJA.
Les prix (généralement plus intéressants qu’une location ou qu’une sous-location) commencent à partir d’une centaine d’euros et sont en moyenne autour de 200 à 300 euros HT.
Comme mentionné ci-dessus, un avocat peut s’orienter vers un centre d’affaires.
A titre d’exemple, les avocats inscrits au Barreau de Paris ne peuvent a priori se domicilier qu’au CDAAP (dont le site est référencé en fin d’article) dont l’adresse se situe au 11 Boulevard de Sébastopol (75001, Paris).
Tout d’abord, la domiciliation doit être effectuée dans un cabinet d’avocat du ressort de son barreau.
Par ailleurs, le cabinet que vous choisirez pour votre domiciliation doit respecter les différentes règles liées notamment au respect de la confidentialité.
D’un point de vue des formalités à effectuer, la domiciliation doit également faire l’objet d’une convention écrite. La convention est alors conclue pour une durée d’un an, sans possibilité de tacite reconduction (un nouveau contrat doit être conclu).
Une fois ladite convention signée, vous devrez communiquer votre nouvelle adresse à l’ordre afin que la domiciliation soit approuvée.
En pratique, vous devrez pouvoir disposer d’un bureau pour travailler ou recevoir éventuellement vos clients (selon certaines conditions, un minimum d’heures par semaines – en procédant par exemple à la location à l’heure ou à la journée d’une salle de réunion) et devez également pouvoir être informé des appels et courriers dont vous êtes destinataire.
Et toujours pour les lecturophobes, quelques points clés :
👉🏼 Plusieurs solutions existent pour votre installation.
👉🏼 Si vous souhaitez réduire vos charges notamment en début d’exercice, et n’avez besoin de recevoir de la clientèle que quelques heures par semaine, privilégiez la domiciliation !
👉🏼 Attention quelle que soit la solution que vous choisirez, il est essentiel que celle-ci soit conforme aux prescriptions de la profession.
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